hand ball, moto,et loisirs!!!
LES EXPERTS SUITE
Alors pourquoi cette série représente t-elle cette symbiose proche de la perfection ?
La réponse est simple : Par son abnégation. En réduisant considérablement son champ d’action, de personnages, d’évolution et d’ambition, elle réduit presque à néant les possibilités de perdre le fil de sa création, d’échapper à tout contrôle, de pervertir son concept et parasiter ainsi ses performances. Elle génère des besoins minimes et des exigences infimes pour pouvoir s’assumer, s’assurer et se contenter pleinement. Le syndrome X-files est encore dans suffisamment de mémoires pour se souvenir des effets qu’une avalanche d’évolution et de révolution, induit une série dans une pâle copie d’elle-même, une reproduction qui ne tient que grâce à une surenchère boulimique. Les Experts balaye toutes ces possibilités et n’est donc pas soumis à de tels destins tragiques. Cependant, le concept devait être assez fort et percutant pour tenir debout et ne pas ressembler à une série vide et sans consistance.
Les Experts génère donc peu de personnages à l’écran. Quatre ou cinq protagonistes principaux, et quelques têtes régulières gravitant autour du noyau dur, justifiant leur présence par leur spécificité au sein du laboratoire, habitent la série. Un champ aussi faussement restrictif permet une caractérisation rapide des personnages principaux. En quelques épisodes, un portrait concis, efficace et partiellement immuable est donné pour une assimilation rapide et une définition palpable. Et en apportant par touches minimes des éléments additionnels aux seconds rôles, la série permet à ceux-ci d’exister dans la perception du public. Bien évidemment, ces rôles sont amenés progressivement et au fil des saisons, certains gagneront une importance accrue, sûrement dû à l’attachement que leur porte le public.
La politique de la série quant à ne donner que peu ou pas d’éléments de vie privée aux personnages, est justifié par son principal protagoniste qui reflète à lui seul cette volonté. En effet, Gil Grissom est un homme qui a voué son existence à son travail au point de saborder tout espoir de vie sociale. Il possède et dispose d’une approche essentiellement scientifique et référentielle de la vie, et des êtres humains en général. Il parle très régulièrement en terme de preuves et de références littéraires, évitent sagement tout témoignage comme base tangible et les rares interrogatoires qu’il opère sont plus portés sur le profiling, l’étude de caractère que d’une réelle attention porté à la personne en temps qu’entité identitaire. Cette absence d’empathie est clairement le créneau qu’emploi la série pour ses personnages, et en utilisant ainsi un protagoniste pour témoigner ce choix, il justifie continuellement leur position, et va jusqu’à exposer elle-même les critiques et limites que cette volonté implique. Les différentes attaques et reproches que Grissom essuie, sont aussi ceux lancés par les détracteurs de la série. En fonctionnant ainsi, les créateurs coupent l’herbe sous le pied et se lave totalement de ces griefs.
La réponse est simple : Par son abnégation. En réduisant considérablement son champ d’action, de personnages, d’évolution et d’ambition, elle réduit presque à néant les possibilités de perdre le fil de sa création, d’échapper à tout contrôle, de pervertir son concept et parasiter ainsi ses performances. Elle génère des besoins minimes et des exigences infimes pour pouvoir s’assumer, s’assurer et se contenter pleinement. Le syndrome X-files est encore dans suffisamment de mémoires pour se souvenir des effets qu’une avalanche d’évolution et de révolution, induit une série dans une pâle copie d’elle-même, une reproduction qui ne tient que grâce à une surenchère boulimique. Les Experts balaye toutes ces possibilités et n’est donc pas soumis à de tels destins tragiques. Cependant, le concept devait être assez fort et percutant pour tenir debout et ne pas ressembler à une série vide et sans consistance.
Les Experts génère donc peu de personnages à l’écran. Quatre ou cinq protagonistes principaux, et quelques têtes régulières gravitant autour du noyau dur, justifiant leur présence par leur spécificité au sein du laboratoire, habitent la série. Un champ aussi faussement restrictif permet une caractérisation rapide des personnages principaux. En quelques épisodes, un portrait concis, efficace et partiellement immuable est donné pour une assimilation rapide et une définition palpable. Et en apportant par touches minimes des éléments additionnels aux seconds rôles, la série permet à ceux-ci d’exister dans la perception du public. Bien évidemment, ces rôles sont amenés progressivement et au fil des saisons, certains gagneront une importance accrue, sûrement dû à l’attachement que leur porte le public.
La politique de la série quant à ne donner que peu ou pas d’éléments de vie privée aux personnages, est justifié par son principal protagoniste qui reflète à lui seul cette volonté. En effet, Gil Grissom est un homme qui a voué son existence à son travail au point de saborder tout espoir de vie sociale. Il possède et dispose d’une approche essentiellement scientifique et référentielle de la vie, et des êtres humains en général. Il parle très régulièrement en terme de preuves et de références littéraires, évitent sagement tout témoignage comme base tangible et les rares interrogatoires qu’il opère sont plus portés sur le profiling, l’étude de caractère que d’une réelle attention porté à la personne en temps qu’entité identitaire. Cette absence d’empathie est clairement le créneau qu’emploi la série pour ses personnages, et en utilisant ainsi un protagoniste pour témoigner ce choix, il justifie continuellement leur position, et va jusqu’à exposer elle-même les critiques et limites que cette volonté implique. Les différentes attaques et reproches que Grissom essuie, sont aussi ceux lancés par les détracteurs de la série. En fonctionnant ainsi, les créateurs coupent l’herbe sous le pied et se lave totalement de ces griefs.
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LES EXPERTS j'adore!!!!
Anthony E. Zuiker et Jerry Brukheimer auraient-ils trouvé le concept parfait de la construction d’une série tv ?
Les Experts repose sur un cahier des charges strict : des intrigues reposant le temps d’un ou deux épisodes, une unique ville pour facteur de localisation, peu de personnages, pas de développement de leur vie privée et surtout, une totale absence d’ambition particulière. Tous ces éléments mis en place permet à une série de s’auto reproduire inlassablement, de se décliner sous la seule forme de lieux différents, et surtout, par son concept même, éviter tous les problèmes de construction d’un épisode et de son rythme, et de saisons.
Les Experts repose sur une alchimie simple, une formule apparemment éculée, mais qui procure par son essence même, une incroyable fertilité. Un schéma renouvelé à l’infini qui digère les éléments ambitieux de durée, de développement à long terme pour procurer un plaisir, une satisfaction immédiate qui renaît à chaque épisode. Par bien des aspects, Les Experts représente le saint Graal de la série tv, l’expérience unique de réincarnation télévisuelle épisodique.
On peut donc se demander quelle est la genèse de la série, comment est-elle né dans le cerveau de Zuiker. Par quel chemin, et sur quelles questions et réponses reposent-elle ? Ou bien les différents éléments novateurs qui la constituent sont-ils les résultats collatéraux d’un raisonnement poussé à l’extrême quant à l’envie et le besoin d’outrepasser les déficiences des autres séries ?
Le contexte de Les Experts est simple : il n’est que l’évolution d’un genre déjà proche de l’overdose, l’enquête policière. Quand un genre est aussi galvaudé à la télévision, il a besoins d’une refonte dans la forme ou dans le fond pour se permettre d’exister et démarquer. D’apporter des éléments suffisamment novateurs pour éliminer une concurrence dévorante tout en justifiant son existence. D’inventer un style, un gimmick et un dialogue qui permettent à la fois une assimilation instantanée et une reconnaissance immédiate. Les Experts ne dispose pas totalement de tous ces critères qui lui permettraient d’entrer immédiatement dans le panthéon sélecte des séries tv, mais elle combine à faible dose tous ces éléments dans une juste proportion pour lui donner l’éclat et la performance qu’elle mérite.
Les Experts ne se démarque pas dans la forme – bien que la série ait inventé son propre langage et code - mais dans le fond, dans le traitement opéré au genre policier. Une approche qui va plus ou moins justifier bon nombre de ses positions et choix de développement – ou d’absence de développement. En prenant une approche scientifique de l’investigation criminelle, elle s’octroie un aspect froid et impersonnel, le visage impassible de l’analyse, la rigueur scientifique totalement apathique.
Est-ce que la série répond à une demande ? Pas vraiment. Répond-elle à un contexte ? Assurément. Les progrès scientifiques dans le domaine policier et l’intérêt accrue du public pour la science apportent indéniablement des perspectives heureuses quant à un possible succès, ou du moins une curiosité certaine. Mais ne réduisons pas non plus ces qualités « basiques » à un simple « bon endroit, bon moment ». La série dans sa conception est beaucoup plus intelligente que cela, et tire aussi ses avantages de la connaissance parfaite de cette information.
Les Experts repose sur un cahier des charges strict : des intrigues reposant le temps d’un ou deux épisodes, une unique ville pour facteur de localisation, peu de personnages, pas de développement de leur vie privée et surtout, une totale absence d’ambition particulière. Tous ces éléments mis en place permet à une série de s’auto reproduire inlassablement, de se décliner sous la seule forme de lieux différents, et surtout, par son concept même, éviter tous les problèmes de construction d’un épisode et de son rythme, et de saisons.
Les Experts repose sur une alchimie simple, une formule apparemment éculée, mais qui procure par son essence même, une incroyable fertilité. Un schéma renouvelé à l’infini qui digère les éléments ambitieux de durée, de développement à long terme pour procurer un plaisir, une satisfaction immédiate qui renaît à chaque épisode. Par bien des aspects, Les Experts représente le saint Graal de la série tv, l’expérience unique de réincarnation télévisuelle épisodique.
On peut donc se demander quelle est la genèse de la série, comment est-elle né dans le cerveau de Zuiker. Par quel chemin, et sur quelles questions et réponses reposent-elle ? Ou bien les différents éléments novateurs qui la constituent sont-ils les résultats collatéraux d’un raisonnement poussé à l’extrême quant à l’envie et le besoin d’outrepasser les déficiences des autres séries ?
Le contexte de Les Experts est simple : il n’est que l’évolution d’un genre déjà proche de l’overdose, l’enquête policière. Quand un genre est aussi galvaudé à la télévision, il a besoins d’une refonte dans la forme ou dans le fond pour se permettre d’exister et démarquer. D’apporter des éléments suffisamment novateurs pour éliminer une concurrence dévorante tout en justifiant son existence. D’inventer un style, un gimmick et un dialogue qui permettent à la fois une assimilation instantanée et une reconnaissance immédiate. Les Experts ne dispose pas totalement de tous ces critères qui lui permettraient d’entrer immédiatement dans le panthéon sélecte des séries tv, mais elle combine à faible dose tous ces éléments dans une juste proportion pour lui donner l’éclat et la performance qu’elle mérite.
Les Experts ne se démarque pas dans la forme – bien que la série ait inventé son propre langage et code - mais dans le fond, dans le traitement opéré au genre policier. Une approche qui va plus ou moins justifier bon nombre de ses positions et choix de développement – ou d’absence de développement. En prenant une approche scientifique de l’investigation criminelle, elle s’octroie un aspect froid et impersonnel, le visage impassible de l’analyse, la rigueur scientifique totalement apathique.
Est-ce que la série répond à une demande ? Pas vraiment. Répond-elle à un contexte ? Assurément. Les progrès scientifiques dans le domaine policier et l’intérêt accrue du public pour la science apportent indéniablement des perspectives heureuses quant à un possible succès, ou du moins une curiosité certaine. Mais ne réduisons pas non plus ces qualités « basiques » à un simple « bon endroit, bon moment ». La série dans sa conception est beaucoup plus intelligente que cela, et tire aussi ses avantages de la connaissance parfaite de cette information.
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résultats hand fille du 11/11/06
Equipes | Points | Joué | Gagné | Nul | Perdu | But+ | But- | Diff | |
1 | GOND PONTOUVRE HB 2 | 12 | 4 | 4 | 0 | 0 | 91 | 48 | 43 |
2 | ENT. CHASS/LA ROCHEF. 2 | 10 | 4 | 3 | 0 | 1 | 93 | 71 | 22 |
3 | ANGOULEME SCA 2 | 10 | 4 | 3 | 0 | 1 | 105 | 77 | 28 |
4 | UNION RUELLE/'ESPAGNAC | 10 | 4 | 3 | 0 | 1 | 66 | 60 | 6 |
5 | COGNAC ALJO 2 | 8 | 4 | 2 | 0 | 2 | 61 | 42 | 19 |
6 | MANSLE FALM HB | 7 | 4 | 1 | 1 | 2 | 50 | 68 | -18 |
7 | SAINT YRIEIX HB | 6 | 4 | 1 | 0 | 3 | 60 | 71 | -11 |
8 | MONTBRON / PIEGUT | 5 | 3 | 1 | 0 | 2 | 57 | 63 | -6 |
9 | AIGRE HB | 4 | 3 | 0 | 1 | 2 | 38 | 69 | -31 |
10 | RUFFEC HB M.J. | 4 | 4 | 0 | 0 | 4 | 67 | 119 | -52 |
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résultats du week end du 11/11/06
Equipes | Points | Joué | Gagné | Nul | Perdu | But+ | But- | Diff | |
1 | UNION RUELLE/'ESPAGNAC 2 | 12 | 4 | 4 | 0 | 0 | 88 | 71 | 17 |
2 | NERSAC HB | 10 | 4 | 3 | 0 | 1 | 106 | 93 | 13 |
3 | MANSLE FALM HB | 10 | 4 | 3 | 0 | 1 | 103 | 76 | 27 |
4 | PIEGUT / MONTBRON | 8 | 4 | 2 | 0 | 2 | 96 | 88 | 8 |
5 | CONFOLENTAIS HB 2 | 8 | 4 | 2 | 0 | 2 | 65 | 69 | -4 |
6 | COGNAC ALJO 2 | 7 | 3 | 2 | 0 | 1 | 83 | 72 | 11 |
7 | VILLEBOIS | 6 | 4 | 1 | 0 | 3 | 85 | 100 | -15 |
8 | RUFFEC HB M.J. | 5 | 3 | 1 | 0 | 2 | 71 | 75 | -4 |
9 | GOND PONTOUVRE HB 3 | 5 | 4 | 1 | 0 | 3 | 71 | 95 | -24 |
10 | SAINT YRIEIX HB | 4 | 4 | 0 | 0 | 4 | 63 | 92 | -29 |
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sa ossi c cool